1 2 3 4 5 Confira se os dados contidos na parte inferior desta capa estão corretos e, em seguida, assine no espaço reservado para isso. Se, em qualquer outro local deste Caderno, você assinar, rubricar, escrever mensagem, etc., será excluído do Exame. Este Caderno contém 5 questões discursivas referentes à Prova da Língua Estrangeira escolhida pelo candidato. Não destaque nenhuma folha. Se o Caderno estiver incompleto ou contiver imperfeição gráfica que impeça a leitura, solicite imediatamente ao Fiscal que o substitua. Será avaliado apenas o que estiver escrito no espaço reservado para cada resposta, razão por que os rascunhos não serão considerados. Escreva de modo legível, pois dúvida gerada por grafia, sinal ou rasura implica rá redução de pontos. 6 Só será permitido o uso de dicionário FRANCÊS/FRANCÊS. 7 Use exclusivamente caneta esferográfica, confeccionada em material transparente, de tinta preta ou azul. Em nenhuma hipótese se avaliará resposta escrita com grafite. 8 Utilize para rascunhos, o verso de cada página deste Caderno. 9 Você dispõe de, no máximo, três horas, para responder as 5 questões que constituem a Prova. 10 Antes de retirar-se definitivamente da sala, devolva ao Fiscal este Caderno. Assinatura do Candidato: UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês
As questões de 01 a 05, cujas respostas deverão ser redigidas EM PORTUGUÊS, referem -se ao texto abaixo. Info : l'overdose? Marie-Catherine MÉRAT Nous sommes des individus informés. Surinformés? C est la thèse que défend Rolf Dobelli, romancier et entrepreneur suisse, auteur d un livre à succès et d un article publié récemment dans le quotidien britannique The Guardian : «Les informations sont mauvaises pour vous et arrêter de les lire vous rendra plus heureux». Cette thèse pour le moins provocatrice, Rolf Dobelli l a présentée il y a deux ans devant les prestigieuses conférences internationales TED (Technology, Entertainment and Design), qui visent à propager «des idées qui valent la peine d être diffusées». Que dit-elle? Que les informations, traitées sous forme de brèves, flashes infos, sont trompeuses, non pertinentes, qu elles sont génératrices de stress et toxiques pour la santé, qu elles favorisent les erreurs cognitives et affectent notre mémoire «Les informations sont à notre esprit ce que le sucre est à notre corps. (Elles) sont faciles à digérer, écrit R. Dobelli dans The Guardian. ( ) Nous pouvons avaler des quantités illimitées de flashes infos, qui sont des bonbons colorés pour notre esprit.» Mais cela n est pas sans danger selon lui. «Nous commençons à reconnaître combien les informations peuvent être toxiques.» Primo, elles seraient trompeuses et renverraient une image faussée du monde réel, en ne montrant que ce qui est le plus visible, scandaleux, sensationnel. Ce faisant, nous intégrerions une conception erronée de la réalité. Le visionnage d un crash d avion au journal de 20 heures suffirait ainsi à nous faire surévaluer les risques liés à ce mode de trans port, alors même que la probabilité d un tel accident reste minime. Secundo, les informations ne seraient pas pertinentes. «Citez-moi une actualité parmi les milliers que vous avez lues ces derniers mois qui vous a aidé à prendre de meilleures décisions pour votre vie, votre carrière!», interroge R. Dobelli. Sans compter que les actualités seraient anxiogènes. En activant continuellement le système limbique, siège des émotions, elles nous maintiendraient dans un état de stress chronique, dont les méfaits sur la santé sont connus. «L actualité nous donne à chaque heure de nouvelles raisons de rester en situation de vigilance inquiète», écrivait déjà en 2006 le psychiatre Michel Lejoyeux. Au point qu elle nous rendrait dépendants. «Certains d entre nous ( ) font de ces peurs transmises par les médias une obsession. Ils y pensent sans cesse, ne parlent que d elles et suivent plusieurs fois par jour les informations à leur sujet.» Dès lors, toute coupure avec l actualité génère un manque. Un syndrome qui porte aujourd hui un nom, même s il s applique en premier lieu aux enthousiastes des réseaux sociaux : fomo, «fear of missing out» (la peur de manquer quelque chose). Plus grave, les flashes infos et autres pushes d actualités favoriseraient les erreurs cognitives, notamment un phénomène bien connu des sociologues, a ppelé biais de confirmation. L idée étant que nous filtrerions en permanence et automatiquement toute information qui ne s accorderait pas avec nos croyances et idées préconçues. «C est ce que j appelle la bulle cognitive, explique François-Bernard Huyghe, responsable de l Observatoire géostratégique de l information à l Institut des relations internationales et stratégiques. Avec les nouvelles technologies de l information, vous pouvez vous isoler avec des gens qui pensent comme vous.» Pour R. Dobelli, les informations nous empêcheraient encore de penser, en fragmentant notre attention et en affectant notre mémoire de travail. Un phénomène démontré par nombre de scientifiques, mais qui n est pas propre aux «news». Il concerne plus généralement l usage que nous faisons d Internet, des mails, des réseaux sociaux Ainsi une étude menée par Betsy Sparrow, professeure de psychologie à l université de Columbia, publiée en 2011 dans la revue internationale Science, montre que les internautes ont tendance à oublier plus facilement les informations qu ils sont sûrs de pouvoir retrouver sur Internet. UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês Ciências Humanas e Sociais 1
Inutiles, dangereuses, aliénantes Pour l auteur de The Art of Thinking Clearly, une seule solution : nous devons nous détourner des informations. Comment? En résiliant nos abonnements aux quotidiens d actualité, en reconfigurant nos smartphones, en boycottant le journal télévisé de 20 heures Suite à l article du Guardian, le quotidien a lancé un petit sondage : «Est-il vraiment mieux de ne pas savoir ce qu il se passe dans le monde?» était la question posée. Résultat : oui à 63 %. Impossible de savo ir combien d internautes ont répondu. On peut néanmoins supposer ce nombre élevé au vu de la popularité de l article de R. Dobelli, partagé plus de 61 000 fois sur Facebook. Cette thèse est dangereuse et irresponsable, a réagi la journaliste Madeleine Bunting dans un éditorial. Car comment être citoyen du monde sans être informé? «Nous avons la responsabilité de savoir et de comprendre le monde dans lequel nous vivons.» Mais alors comment faire face à cette overdose d actualités? La solution réside peu t-être moins dans la politique de l autruche que dans une réflexion sur la façon dont ces informations sont traitées, diffusées, consommées aujourd hui. Sur ces questions, le nouveau livre de Gérald Bronner, La Démocratie des crédules, est éclairant. De 23 500 sites Internet en 1995, on en recense plus de 205 millions en 2010, rappelle-t-il. Une véritable «révolution de l offre cognitive», qui n a pas que des avantages : amplification du biais de confirmation, concurrence entre les sources d information qui «a parfois ses revers lorsque cette concurrence devient effrénée : elle implique mécaniquement une diminution du temps imparti à la vérification de l information» Moins s informer? Non. Mieux s informer. Disponível em :<www.sciences.humaines.com>. Acesso em 15 out. 2014. [Adaptado] UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês Ciências Humanas e Sociais 2
Questão 1 Que relação existe entre o título do artigo e a tese de Rolf Dobelli? Questão 2 Cite três argumentos que Dobelli utiliza para justificar sua tese. UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês Ciências Humanas e Sociais 3
Questão 3 Explique a síndrome denominada FOMO, que afeta principalmente os fanáticos das redes sociais. Questão 4 Quais as críticas feitas à tese de Rolf Dobelli e as possíveis soluç ões apontadas para resolver o problema das informações no mundo atual? UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês Ciências Humanas e Sociais 4
Questão 5 Traduza o fragmento textual abaixo no espaço reservado para isso. Seu texto deverá apresentar clareza e estar bem articulado tanto em termos est ruturais quanto de sentido. «Les informations sont à notre esprit ce que le sucre est à notre corps. (Elles) sont faciles à digérer, écrit R. Dobelli dans The Guardian. ( ) Nous pouvons avaler des quantités illimitées de flashes infos, qui sont des bonbons colorés pour notre esprit.» Mais cela n est pas sans danger selon lui. «Nous commençons à reconnaître combien les informations peuvent être toxiques.» ESPAÇO DESTINADO AO TEXTO DEFINITIVO UFRN Exame de Proficiência 2014_3 Francês Ciências Humanas e Sociais 5